Les données personnelles traitées dans un contexte médical font l’objet d’une protection renforcée
Les acteurs du secteur de la santé tels que les laboratoires pharmaceutiques, les hôpitaux ou les acteurs de la protection sociale collectent et traitent de nombreuses données. Ces données peuvent inclure des informations personnelles comme le nom, le numéro de sécurité sociale, les antécédents médicaux, les résultats d’examens médicaux et les traitements en cours. Étant donné leur caractère particulièrement sensible, ces données font l’objet d’une protection renforcée auxquels les différents acteurs doivent se conformer notamment en termes de collecte, traitement, stockage ou partage.
Les données personnelles sont aussi un élément clé de la transformation des acteurs de la santé, puisqu’elles peuvent servir à personnaliser les traitements ou à prévenir les maladies. De plus, grâce à l’intelligence artificielle, elles sont un tremplin pour la recherche médicale, mais aussi pour améliorer les diagnostics et le traitement des patients. Pour cela, il est devenu essentiel que les données puissent être accessibles et interopérables.
De plus, la mise en place de systèmes informatiques performants est essentielle pour améliorer l’accès aux soins de santé, en particulier dans les zones rurales. Les consultations à distance, la télésurveillance et la téléexpertise pouvant aider à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé.
Les cyberattaques au sein des établissements de santé
Dans ce contexte, les cyberattaques par ransomware ou phishing peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des patients et le fonctionnement des établissements de santé. Par conséquent, les acteurs de la santé doivent avoir mis en place une politique de sécurité de leur système d’information opposable aux utilisateurs, des tests et mises à jour régulières des logiciels, une cellule de crise en mesure de réagir rapidement et de coordonner les actions de remédiation.